Des traumatismes au véritable Être

Traumatismes individuels et collectifs,
effets et solutions

Réflexions et textes pour les personnes concernées et celles qui les accompagnent. Ce qu’il faut savoir autour des traumatismes, de l’état de la société actuelle et de ce qu’il faut pour se rétablir, individuellement et en tant que communauté. 

Qu’ont en commun les « maladies » suivants ?
La dystonie végétative, le burnout, l’épuisement psycho-végétatif, la fatigue chronique et le syndrome de Long-Covid.

Du point de vue de la médecine germanique / biologie universelle, ce sont des expressions vides de sens pour désigner un seul et même phénomène : un syndrome post-traumatique.

[Oui, la période de la pandémie a été hyper-traumatisante, en particulier pour ceux qui portaient déjà en eux des traumatismes non-guéris du passé, qu’il s’agisse de traumatismes de l’enfance ou de traumatismes trans-générationnels.]

Le syndrome post-traumatique

n’est pas un trouble de stress post-traumatique (TSPT), comme le décrit la médecine conventionnelle, mais un syndrome, c’est-à-dire une accumulation de symptômes physiques qui indiquent une dysrégulation de notre corps. Celui-ci possède une intelligence inhérente et fait toujours tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir la vie. Derrière tous les symptômes se cachent donc des processus corporelles biologiquement sensés.

Comment reconnaitre le syndrome post-traumatique ?

– excitabilité permanent / sursaut 
– vigilance permanente (avoir toujours le regard partout)
– sensibilité à la lumière et aux bruits (pupilles dilatées)
– crises d’angoisse (p. ex. peur permanente de l’avenir)
– diminution de l’estime de soi
– troubles du sommeil
– crises de panique
– flashbacks
– dissociation 

La dissociation est une dépersonnalisation, une fragmentation de l’être. La personne concernée n’a plus de lien avec elle-même, les autres et l’environnement. Elle se sent coupée de la vie. La perception de la réalité est déformée. Le système nerveux ne peut plus faire la différence entre le passé et le présent. Tout est perçu comme un danger.

Comment se sortir d’une telle situation ou aider quelqu’un qui vient de subir un choc ou un traumatisme ?

Dans un premier temps, cela nécessite la présence d’un vrai humain empathique (qui ne doit pas forcément être un thérapeute) et d’un environnement non jugeant (sans conseils, sans propositions de solutions ou recommandations « bien intentionnées », sans vouloir guérir ou enseigner quoi qu’il soit) afin que la personne concernée ne se sente pas seule, premièrement, et deuxièmement, écoutée et reconnue dans son état d’être. Le contact social et l’écoute attentive sont primordial, même si la personne préfère de se retirer de honte ou de peur. L’isolement social serait fatal pour la psyché et le corps.

La présence d’un être rassurant (un humain ayant déjà guéri une grande partie de ses traumatismes) permet la personne traumatisée à reprendre doucement de nouveau contact avec lui-même, son corps et la réalité.

Une personne traumatisée / dissociée n’est pas mentalement perturbée, mais émotionnellement submergée. Elle a besoin de sécurité physique et d’orientation mentale, c’est-à-dire d’une véritable connaissance de son état, de ses symptômes et de leur cause.

Une personne dissociée a survécu à un traumatisme.
Elle n’est pas malade, même si son corps présente de nombreux symptômes.

Elle est un héros.

Sicherheit und Geborgenheit, der Schlüssel zur Heilung - Traumata, traumatisme

Un environnement sécurisant
est la clé de toute guérison.

Un futur bébé, conçu consciemment, porté dans l’amour (= en absence de peur) et né naturellement en toute confiance dans un environnement sécurisant, devient un enfant sûr de lui.

Un enfant accompagné par des parents conscients de leur passé et ayant transformé leurs traumatismes, qui offrent un tel environnement sécurisant, peut developper naturellement tout son potentiel. Il reste en contact avec son âme, suit son intuition et possède des capacités que nous considérons aujourd’hui comme surnaturelles. 

Accompagné en respect de son véritable être, non pas éduqué, ni endoctriné, à une forme d’école qui n’existe pas encore à l’instant, il deviendra un adulte confiant, sûr de lui, sain de corps et d’esprit; – un être non manipulable.

  • Les traumatismes trans-générationnels,
    [Par exemple, la culpabilité et la honte dont les Allemands, ont été abreuvés après le national-socialisme, et le déracinement de la culture allemande originelle et de la force ancestrale qui en a résulté, conduisaient à un découragement général et à une existence vide de sens. Idem pour toutes les peuples qui ont survécu de guerre et ont vue leur pays être détruit.]
  • notre propre naissance probablement clinique, éventuellement soutenue par des médicaments,
  • l’éducation basée sur la peur,
  • la société qui en résulte,
  • la « science » dogmatique et
  • une médecine purement matérialiste et chimique

nous ont rendus petits et nous ont séparés de notre véritable Être. 

Si nous en prenons conscience, nous pouvons sortir de la roue de la re-traumatisation (roue de samsara) et pouvons reconstruire peu à peu un espace de sécurité (absence de peur + présence authentique) pour nous-mêmes et nos descendants ; peu importe du taureau de la peur qui est encore chassé à travers le village à l’extérieur.

Pour cela, nous avons besoin d’une véritable connaissance des processus bio-logiques de notre corps et de notre être. Nous avons besoin d’une compréhension psycho-(âme)-logique de nous-mêmes.

Et nous avons besoin de quelqu’un qui est déjà un pas en avance pour nous sortir de ce pétrin. Nous avons besoin de quelqu’un qui, par sa présence, nous offre justement cet espace sûr, qui nous donne le courage et qui, éventuellement, nous prend même temporairement par la main pour pouvoir sortir peu à peu du marécage ;
au lieu de se contenter de mettre un pansement sur nos blessures intérieures avec des médicaments ou des slogans de substitution, afin que nous nous sentions rapidement à nouveau bien et que nous soyons réintégrés dans cette société malade.

Les médecins, les coachs, les thérapeutes, les conseillers et les enseignants spirituels ne peuvent pas vraiment faire avancer leurs patients tant qu’ils n’ont pas eux-mêmes guéri leurs propres traumatismes et remis en question la vision du monde qu’ils ont développée à partir de leurs traumatismes. Les traumatisés entretiennent inconsciemment les traumatismes et retraumatisent sans le savoir.

Sois courageux.

Avec chaque petit pas, chaque prise de conscience, chaque reconnaissance
tu deviens plus libéré, plus présent et plus puissant.

Traumata in allen von uns

D’une ou l’autre façon
nous sommes tous traumatisés.

Notre système nerveux n’a tout simplement pas pu
se développer de manière stable.

D’où la nécessité

💛  d’être doux et compatissant avec soi-même
🧡  de s’offrir un espace de sécurité
❤️  de se prendre par la main 
afin d’accompagner les parties blessées dehors de leur isolement et retrouver son intégrité.

Le fait d’avoir été traumatisé et de ne pas avoir pu développer un système nerveux stable depuis la petite enfance n’est PAS de ta faute. Avec toi, tout est juste. 

Ce n’est pas non plus la seule faute de tes parents, de tes grands-parents ou de tes ancêtres ; même s’ils ont tous une part de responsabilité et que tu as tous les droits du monde d’être en colère contre eux. Et tu devrais te permettre de le sentir et accueillir pour ta propre guérison.

Ce n’est pas non plus la seule faute des autres, comme le professeur qui t’a humilié, le médecin qui t’a mis au monde, l’ex-petite amie qui t’a quitté, le garçon du voisinage qui t’a terrorisé, .. , même s’ils sont tous entièrement responsables de leurs actes et, s’ils occupent une position d’autorité dans la société, devraient être tenus de rendre des comptes.

De même, toutes les personnes qui te disent des demi-vérités ou des mensonges, qui te maintiennent dans la peur, qui te manipulent ou t’imposent un produit particulier sont responsables de leurs actes, qu’elles agissent ou aient agi en connaissance de cause ou par ignorance.

La plupart des chocs et des situations traumatiques que tu rencontres à l’âge adulte ne peuvent t’atteindre que parce que tu étais déjà blessé intérieurement et que ton système nerveux est à fleur de peau, surchargé, d’une part hyperactif, d’autre part épuisé.

Une situation de choc dans le présent fait resurgir dans ton système corporel d’anciennes blessures intérieures non traitées, ou lui rappelle une situation traumatique similaire à laquelle tu étais livré dans ton enfance (ou un de tes ancêtres). Ton corps réagit comme à l’époque et tu te retrouves, sans que tu puisses le contrôler, dans l’état d’impuissance dans lequel tu étais à l’époque. Tu es à nouveau en mode de survie et tu n’as pas pu développer depuis un schéma de gestion saine d’une telle situation.

Si tu te sens mal à l’aise et pas à ta place dans ce monde, si ton corps te semble être une coquille vide (état de dissociation) et que tu es facilement submergé par tes émotions ou que tu es devenu complètement insensible, ce sont des signes que des traumatismes sont encore actifs dans ton inconscient et qu’une partie de toi agit constamment en mode de survie. Les fonctions régénératrices de ton corps fonctionnent au ralenti. Ton système nerveux a besoin d’aide pour se stabiliser et ton âme a besoin de soutien pour se réintégrer.

[L’état de séparation d’avec soi-même fait d’ailleurs partie du satanisme dont il est souvent question. Cette séparation crée de l’espace pour les forces obscures astrales qui peuvent ainsi agir à travers nous.]

Tu te sens concerné par ce qui est écrit ? S’il te plaît, cherche du soutien.
Il n’y a pas à avoir honte de ce que l’on a subi.

Causes possibles de traumatismes

Selon la théorie du polyvagal, les suivantes causes de traumatismes sont distingués.

  1. Le trauma du choc, du à un accident, une agression ou une catastrophe naturelle (soit-il l’origine complètement naturelle ou  artificiellement crée). 
  2. Trauma relationnel : l’adversité chronique, la maltraitance, la
    négligence et le manque de sécurité.
  3. Autres expériences traumatiques : Stress toxique chronique, les interventions médicales dans l’enfance, un environnement communautaire défavorable, la transmission transgénérationnelle, etc.

Source : Vidéo sur les traumatismes et le système nerveux.

Il convient de noter que l’intensité avec laquelle une personne vit une situation dramatique dépend toujours de son état et de sa stabilité intérieurs. Si une personne est connectée à elle-même, si son âme est déjà bien incarnée et intégrée, peu de choses peuvent la secouer, ou alors elle revient plus vite à elle. En revanche, si une personne a déjà des antécédents, un petit événement surprenant peut faire déborder le vase et la déstabiliser complètement.

Soyons présents et à l’écoute.
Tous les sentiments d’une personne traumatisée sont sérieusement réels pour elle.

Traumata verzerren die Sicht auf die Welt

Les traumatismes déforment
la vision du monde

La manière dont une personne perçoit le monde extérieur dépend des blessures et des manques qu’elle a subies dans son enfance.

Prenons l’exemple du « 47e président des États-Unis », Donald J. Trump. Est-il le sauveur ou un représentant du diable ou un imposteur luciférien ?

En tant que président, il occupe une position de leader dans un système hiérarchique que de nombreuses personnes qualifient de « patriarcal » (dans le sens de dominant, dominateur, autoritaire). Certains l’admirent comme le sauveur ou le messie qui détruira le Deepstate et nous conduira vers une nouvelle ère de paix et de prospérité pour tous. D’autres le diabolisent en tant qu’« anti-Christ », qui fait apparemment le bien, pour ensuite pousser l’humanité, comme des moutons aveuglés, vers le nouvel ordre mondial, le transhumanisme, un nouvel esclavage, etc.
Il est intéressant de constater que pour les deux points de vue, on peut trouver des photos, des vidéos et des informations qui pourraient confirmer l’une ou l’autre opinion. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit souvent d’instantanés ou de séquences vidéo sortis de leur contexte, qui pourraient être mal interprétés et qui, en outre, à l’ère de la numérisation (IA, Photoshop, GreenScreen, CGI, plus masques en silicone de haute qualité), peuvent facilement être manipulés ou même créés de manière erronée.

Rappelle-toi que nous sommes depuis quelques années dans une guerre intellectuelle, une guerre de l’information pour le bon sens et un esprit sain.

Les deux points de vue extrêmes, celui du Sauveur et celui du Diable, proviennent d’une conscience enfantine marquée par des expériences d’enfance avec le père et d’autres autorités, principalement masculines, ainsi que par des convictions sur ce que signifie être patriarcal (voir les explications ci-dessous).

Si nous n’avons jamais eu un père qui était là pour nous, qui nous protégeait et nous aidait dans les situations d’urgence, qui nous exigeait comme il nous encourageait, … Si nous étions constamment livrés à nous-mêmes, aucune sécurité intérieure et aucune confiance en soi ne pouvaient se développer en nous. Au niveau inconscient, la présence sincère d’un père nous fait alors défaut et nous cherchons un soutien dans des structures, des modèles et un sauveur à l’extérieur, que ce soit dans une star, un politicien, dans le religieux ou l’ésotérique. Dans les cas extrêmes, nous les idolâtrons et nous nous rendons petits et dépendants.

Si nous avons eu un père imprévisible (ou une autre « personne de référence » masculine) sur lequel nous ne pouvions pas compter, inconstant comme une feuille dans le vent, tantôt excessivement gentil, tantôt imprévisiblement dur et punitif, dont le comportement changeait de manière totalement incompréhensible et incohérente ; qui était éventuellement en outre envahissant ou même violent, nous avons développé en nous une défense (à l’époque un mécanisme de protection sain) contre toute masculinité et toute autorité. Nous nous méfions foncièrement de celles-ci et ne pouvons pas imaginer qu’il existe aussi de bons « pères ». Tous les leaders représentent un danger.
Cette méfiance est tout à fait compréhensible si l’on considère l’histoire des derniers siècles, voire des derniers millénaires, sur cette planète.

Et c’est ainsi que s’opposent deux extrêmes qui, chacun avec de bonnes intentions, veulent d’une part mettre en garde contre un danger qui est toujours perçu intérieurement comme réel, et d’autre part annoncer le sauvetage de son propre manque individuel, qui repose sur un véritable besoin fondamental. Les deux sont des comportements immatures. Aussi bien l’avertisseur méfiant et le voyant noir que l’annonciateur du salut ou l’adorateur du sauveur qui fait aveuglément confiance sont au fond des enfants peu sûrs d’eux, effrayés et traumatisés, même s’ils peuvent présenter fortement leur vision de la réalité à l’extérieur.

Pour comprendre ce qui se passe réellement dans le monde, nous sommes invités à retirer les lunettes qui limitent notre vision et à nous appuyer sur un esprit critique sain (au-delà des traumatismes et de la peur) afin de développer un bon sens et une vision plus large du contexte global. Cela n’est possible qu’en nous consacrant à nos parties blessées de l’enfant intérieur et en les faisant monter à bord, afin que nos capacités ainsi bloquées (l’analyse rationnelle ainsi que la perception et l’intuition) puissent se développer.

Il est fort probable que juste ces personnes concernées ne lisent pas ce message.

Si c’est néanmoins le cas, je m’adresse maintenant directement à toi. Aie le courage de prendre soin de ton enfant intérieur et ses schémas de survie, et laisse-toi soutenir par des forces maternelles et paternelles bonnes et bienveillantes. Elles existent, même si tu n’as pas fait d’expériences pendant dans ton enfance.

J’espère que ce texte permettra de ne plus se laisser si facilement irriter par des opinions et des comportements que ce soient, et que nous pourrons voir toutes personnes avec plus de compréhension et de compassion (plutôt que de dévalorisation).

Trump, le sauveur ou un piège satanique ?

Les deux extrêmes sont des projections de notre psyché.

En fin de compte, il s’agit de devenir notre propre sauveur et de nous libérer de nos démons intérieurs (traumatismes, peurs, manques émotionnelles, etc. ). C’est la véritable rédemption que nous recherchons.

De cette manière, nous retrouvons notre véritable Être et n’avons plus peur du mal, ni besoin d’un sauveur à l’extérieur. Mais c’est un chemin que chacun doit parcourir individuellement. Nous ne pouvons que nous soutenir mutuellement dans cette démarche.

Avec le temps, notre vision devient de plus en plus claire.

Et qui sait, peut-être que M. Trump a un tout autre rôle que celui que nous pensions jusqu’à présent ?

Des forces patriarcales équilibrées
  • offrent un cadre, une structure dans laquelle on peut grandir et se développer en étant protégé, – sans se sentir contrôlé ni limité. Le cadre donné est adapté aux capacités de « la géniture » en fonction de son âge (niveaux de conscience) et grandit avec son développement (du petit enfant à l’adolescent, jusqu’à ce que l’adulte soit libéré à 21 ans).
  • guident, encouragent et poussent « la géniture » toujours plus loin au-delà de ses limites, afin qu’il puisse se dépasser et développer son potentiel.
  • conduisent à la responsabilité individuelle et à l’autonomie.

Un patriarcat sain n’a rien à voir avec l’autorité masculine dominante et oppressive d’un tyran, d’un dictateur ou d’un gouvernement restreignant la liberté, mais il a un vrai roi à sa tête, qui sert le bien du peuple.

Il s’agit d’une hiérarchie au sein de laquelle les personnes qui, en fonction de leur état de conscience sont capables d’assumer des responsabilités pour la communauté et en correspondance de leurs compétences, occupent les postes de direction appropriés. 

Ainsi ils exercent une influence et guident pour le bien de tous. La hiérarchie n’est pas non plus une mauvaise chose en soi. 

Tout cela peut sembler un peu kitsch et idéalisé au premier abord, mais si tu te penches sur les véritables forces originelles de l’homme / le masculin et de la femme / le féminin, tu constateras qu’il ne peut en être autrement. 

Dans une famille, le père offre la sécurité, la direction et le structure. La mère donne naissance, nourrit, transforme et fait grandir. Le père représente l’extérieur, la mère est la source à l’intérieur. Le roi et la reine veillent ensemble au bien-être de leurs protégés. 

C’est une hiérarchie saine qui se prolonge de manière fractale vers l’extérieur dans les groupes, les communautés, les pays, mais aussi vers l’intérieur en ce qui concerne ta propre autorité intérieure.

Sichere Umgebung Gesundung von Traumata

Ce n’est que dans un environnement sûr
que nous pouvons guérir.

Qu’est-ce un environnement sûr ?

Ce n’est pas un monde « love & light », où tout le monde a la même opinion, où l’harmonie règne en permanence et où nous sommes pris en charge et choyés par un État mère qui nous offre tout – un utérus élargi, pour ainsi dire. Ce n’est pas non plus un monde dans lequel nous sommes gouvernés par des figures d’autorité qui nous offrent la sécurité en nous surveillant et nous dictent par la loi et les règlements comment nous devons nous comporter.

Loin de là ! Un environnement sûr est un monde dans lequel chacun est à sa juste place/au bon rang selon ses capacités, en assume la responsabilité et contribue avec plaisir à la société. Dans un tel environnement, chacun est reconnu, soutenu et encouragé dans son unicité. Il n’y a plus de raison de vivre dans la peur et l’insécurité.

C’est un état d’être de l’individualité en connexion. Le sentiment de sécurité naît de l’intérieur et se base sur la confiance que l’on a développé des capacités naturelles pour relever les défis sans les considérer comme un danger ou insurmontable. Il s’agit d’un état non-traumatisé de l’être humain. L’homme a intégré son âme ou, en d’autres termes, l’âme habite entièrement son homme.

Pour l’instant, nous en sommes encore loin dans notre ensemble, même si certains se sont déjà engagés sur cette voie. Il s’agit d’un processus de développement plus long pour  l’humanité entière. Aucun « Solarflare », téléchargement cosmique ou « intervention divine », ne peut y parvenir magiquement, pas plus que l’apparition d’un sauveur ou le fait de rester dans un mode « survie » ou « tout finira par s’arranger ».

Néanmoins nous sommes « bombarder » d’énergies cosmiques et terrestres qui stimulent et soutiennent ceux qui sont prêts à répondre à l’appel de retrouver leur véritable Être.

Cette sortie du Kaliyuga, de l’hiver spirituel, quel que soit le nom que tu lui donnes, ne se fait pas toute seule, mais nécessite l’effort et la volonté de chacun d’entre nous pour se lever ; comme un enfant qui se me debout et fait ses premiers pas tout seul. Cela demande de la force physique et un fort désir de changer de position et de devenir autonome. Il en va de même pour nous maintenant.

« Se lever » ne veux pas seulement dire d’élargir ses connaissances et l’horizon sur des événements terrestres (aussi important que cela puisse être), mais de sortir de la conscience infantile traumatisée et de gravir des niveaux de conscience « supérieurs » pour se rapprocher toujours plus de son véritable Être. Il s’agit en premier lieu d’une détraumatisation et d’une déprogrammation, d’une reconnexion à soi-même et à l’essence de la vie.

Ceux qui ont déjà trouvé en eux une certaine stabilité et sécurité devraient prendre le rôle de guide/support compatissant et offrir par leur présence, leurs actes et leurs paroles des moments de sécurité aux autres qui en ont encore besoin de l’extérieur pour pouvoir sortir de leur « état d’enfant insécure ».

Laisse-toi prendre par la main.
Des humains bienveillants existent et sont là pour te soutenir.

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